Les osmoseurs utilisent une pompe haute pression appliquée à une solution d’eau concentrée et non filtrée qui peut être de l’eau de mer, de l’eau saumâtre, de l’eau de forage, de l’eau de surface ou de l’eau de ville. Le système d’osmose inverse contraint l’eau à passer au travers d’une membrane semi-perméable retenant ainsi tous les sels dissous et toutes autres substances.
L’efficacité de l’osmose inverse est directement liée à la capacité de filtration ou seuil de coupure des membranes d’osmose soit 0.0001 micron. Les contaminants ainsi retirés peuvent être des ions dissouts ou des ions métalliques tel que, les sels, le chlore, le cuivre, le calcium, le magnésium, les nitrates, les fluor, le plomb, le potassium, les sulfate et bien d’autres encore.
La pompe haute pression qui sera intégrée à l’osmoseur sera choisie en fonction de la qualité des eaux à traiter. Les eaux de mer, par exemple, requièrent des pompes avec des pressions de fonctionnement plus importantes en comparaison avec les eaux saumâtres ou l’eau de ville car elle contiennent des quantités élevées de solides et de particules (TDS).
Il est important de mettre en place un prétraitement en amont de l’osmoseur afin de protéger les membranes et d’empêcher tout colmatage et défaillance prématurés.
La dégradation des membranes d’osmose inverse sont le résultat de l’accumulation de polluants tel que la silice, le fer, le manganèse, le carbonate de calcium, le carbonate de magnésium et les micro-organismes.
Il est tout aussi important de veiller à la qualité de l’eau osmosée en aval de l’équipement. Dépourvu de minéraux, il sera potentiellement nécessaire de reminéraliser l’eau osmosée dans les cas d’application pour la potabilisation des eaux, ou bien encore de corriger son pH car l’osmose inverse va avoir pour effet d’acidifier les eaux.
Nous veillerons également à toute possibilité de développemnent bactérien par l’ajout d’un dispositif à rayon UV.